La responsabilité numérique : Un nouveau défi de taille

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Alors que l’utilisation des appareils numériques ne cesse de s’accroître, leur impact sur l’environnement n’est pas à négliger. En effet, ce secteur totalisait au total 3,4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2017 ce qui représenterait environ 7,6% en 2025. Le secteur aérien, réputé secteur très pollueur, représente actuellement 2% de ces émissions. Il est donc primordial de prendre des mesures afin d’ inculquer une prise de conscience effective auprès des utilisateurs. C’est dans ce principe que s’inscrit la montée en puissance des politiques de Responsabilité Sociétale des Entreprises au sein du monde du numérique.

A l’heure où les technologies de blockchains explosent dans le monde virtuel, un problème majeur est également soulevé par son utilisation massive : La consommation énergétique que cela entraîne. En effet, ces technologies de stockage et de transmission d’informations sont très énergivores du fait des méthodes et opérations de chiffrement qu’elles utilisent. Le réseau Bitcoin par exemple avait une consommation électrique en 2019 entre 30 et 90 TWh et une empreinte carbone de 15 à 40 MtCO2-eq, comparable à celle de pays comme l’Autriche, la Belgique ou le Danemark. En janvier 2022, ce nombre a dépassé les 134 TWh, et dépasse maintenant la consommation annuelle de la Suède.

De par les coups très élevés que cela engendre, une nouvelle menace est grandissante : Le minage pirate. Si cette menace touche également les technologies publiques et dites  » de consortium », les plus touchées restent les technologies de blockchain privées, présentent dans les infrastructures d’entreprises spécialisées, qui se multiplient au fil des années.

Cette activité nécessitant à la fois l’achat d’un matériel dédié couteux ainsi qu’un coût élevé d’électricité, les pirates s’intéressent alors de plus en plus à cette méthode qui leur permet de tirer profit de cette activité de minage de cryptomonnaie sans devoir en assumer ses coûts. Presque impossible à tracer, cela permet aux hackers de voler les ressources nécessaires à l’activité de minage dans une entreprise, pendant que celle-ci, qui ne se doute de rien, continue de payer les frais liés à la consommation d’énergie, ainsi que de ses équipes de mineurs professionnels et du matériel utilisé.

Autrement dit, un vrai manque à gagner pour les infrastructures, qui ne se doutent de rien, le processus étant souvent présenté de manière bienveillante par les appareils infectés.

Afin d’éviter de devenir la cible privilégiée d’un attaquant, il est donc important de mettre en place une solution adaptée et complète de cybersécurité, pouvant ainsi assurer une protection complète contre les logiciels malveillants de minage pirate.

Parce-que de plus en plus de consommateurs deviennent critiques vis-à-vis des entreprises, et veulent que ces dernières respectent mieux les lois, l’environnement, mais soient également plus responsables au sens large du terme ; la démarche développement durable prend donc une envergure nouvelle et s’inscrit petit à petit dans une véritable stratégie.

Définie par la Commission Européenne comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales » à leurs activités, la RSE a gagné en influence dans le quotidien des sociétés françaises ces dix dernières années, affectant de plus en plus leurs performances commerciales.

Il est grand temps de relever le défi!

Mais derrière ces objectifs, quelles sont les réelles actions à mettre en place ?

La mise en pratique du développement durable à l’échelle d’une entreprise.

La promesse de la dématérialisation des activités, avec un gain énergétique bénéfique sur l’environnement est aujourd’hui la préoccupation de tous. Selon la norme internationale ISO 26000 publiée en novembre 2010, 7 domaines entrent dans le champ d’application de la Responsabilité Sociétale des Entreprises :

  • Gouvernance de l’organisation ;
  • Droits de l’homme ;
  • Relations et conditions de travail ;
  • Environnement ;
  • Loyauté des pratiques ;
  • Questions relatives aux consommateurs ;
  • Communautés et développement local.

Mais la RSE des entreprises n’est pas une notion récente, sachant qu’elle remonte aux années 1950 avec la théorisation d’Archie B. Caroll et ‘The Pyramid of Corporate Social Responsibility’

Viennent ensuite les lois Grenelle 1 et 2, encourageant l’investissement social et écologique responsable, avec pour mesure phare la transparence dont devront faire preuve les entreprises de plus de 500 salariés en la matière.

 « Faire prendre conscience aux utilisateurs de l’impact environnemental du numérique » 

Avec ces différentes lois, la RSE devient alors un élément crucial des stratégies des entreprises. Il s’agit non seulement de rester dans la légalité mais aussi de s’imposer sur le marché, la RSE incarnant alors un réel outil de communication et de développement commercial 2.0.

Ces six dernières années, la part d’entreprises françaises dont la RSE est qualifiée « d’exemplaire » a triplé :





Figure 1https://resources.ecovadis.com/fr/accueil/en-6-ans-la-part-d-entreprises-fran%C3%A7aises-exemplaires-en-rse-a-triple

Quels outils pour mesurer sa RSE ?

Pour permettre l’atteinte de ces objectifs, de nombreux outils se développent pour permettre aux entreprises de mieux quantifier leurs performances et actions :

  • L’ACV : Analyse de cycle de vie ;
  • Reporting RSE : Permet de communiquer le reporting des indicateurs aux parties prenantes ;
  • GRI : Global Reporting Initiative, pour aider les entreprises à construire leur rapport ;
  • Les indices de classements officiels, qui permettent de comprendre les risques et de les appréhender ;
  • Le bilan carbone : Permet de comptabiliser les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre émises par l’entreprise (obligatoire pour les entreprises de + de 500 salariés) ;
  • La déclaration de performance extra financière : Document publié par l’entreprise chaque année afin de synthétiser et rendre publiques les actions menées.

Les bonnes pratiques RSE dans le monde de la responsabilité numérique :

Promouvoir des Data Centers moins énergivores et réduire son empreinte carbone :

Parce-que le Big Data est aujourd’hui très énergivore, les opérateurs de communications électroniques devront publier des indicateurs clefs sur leur politique d’atténuation ou de maîtrise des émissions de gaz à effet de serre (politique d’écoconception des produits et des services, sensibilisation aux usages responsables, etc.). Les objectifs des indicateurs clefs doivent être cohérents avec les attentes de la stratégie nationale de développement à faible intensité de carbone (L. 222 1 B du code de l’environnement). L’ambition est que d’ici 2050, « les émissions nationales de gaz à effet de serre devront être inférieures ou égales aux quantités de gaz à effet de serre absorbées par les écosystèmes gérés par l’être humain (forêts, prairies, sols agricoles…) et par certains procédés industriels (capture, stockage, réutilisation du carbone) ».

Ainsi il faudra privilégier la connectivité à la fibre, le réseau le moins énergivore. Cependant, il faut faire attention à ce que les gains d’efficacité énergétique ne s’annulent pas. En effet, cela peut contribuer à un accroissement des usages numériques. De même pour la 5G, qui utilise deux fois moins d’énergie que la 4G mais qui pourra contribuer à l’accroissement de la connectivité avec les objets connectés. Et cela augmenterait la fabrication de ces derniers.

Il est donc nécessaire d’encadrer et suivre les opérateurs de communications électroniques.

Opter pour le « Green IT » :

Adopter une démarche de développement durable, c’est rendre votre entreprise plus attrayante !

Adopter un plan d’action en achetant par exemple des équipements reconditionnés plutôt que neufs, mettre son écran en mode sombre, trier sa boîte mail, utiliser un hébergement web écologique.

  • Pensez au recyclage et revoir sa production de déchets ;
  • Rénover et isoler ses bâtiments ;
  • Établir des règles pour les achats responsables ;
  • Établir un pilier social en formant, sensibilisant tous les collaborateurs aux bonnes pratiques.
Agir, c’est combattre!

Nous ne pouvons nier que le numérique est sans nul doute indispensable pour accompagner la transition écologique actuelle, ainsi les innovations dans le secteur passent par la gestion durable de nos ressources. Mais ces gains environnementaux sont contrés par des impacts directs en termes d’émission de gaz à effet de serre, et nous sommes désormais tous concernés par la mise en place d’une RSE de qualité.

Il est donc urgent de commencer à prendre des mesures effectives pour éviter d’atteindre les 24 millions de tonnes équivalent carbone à l’horizon 2040 (7% des émissions en France).

En tant que société au cœur du numérique depuis plus de 11 ans, ZIWIT/ HTTPCS s’engage à placer la RSE au cœur du développement de ses produits en adoptant une conduite éco-responsable significative.

Parce que cela peut s’avérer difficile à appréhender, Ziwit vous propose également aujourd’hui différents services permettant de vous accompagner dans la mise en place de ces bonnes pratiques, et ceci de manière pérenne.

Avec un suivi de qualité dont se chargeront nos experts, votre société deviendra ainsi socialement responsable, en investissant dans le capital humain et dans l’environnement,vous permettant de mieux gérer les ressources en interne, en accord avec les normes internationales établies.

Donnez-vous les moyens d’agir et de valoriser votre entreprise en faisant appel à nos équipes d’experts.

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